Les places sont chères chez les Sorcières.
Qui n’a jamais entendu parler de la célèbre Miss Robichaux’s Academy, l’école de sorcières de Nouvelle Orléans ? Revenons quelques années en arrière pour les moins attentifs. L’existence de ces demoiselles appelées « sorcières » avait été révélée par Cordelia Foxx, en juin 2012. La jeune femme, au départ présentée comme la « directrice d’une école pour Jeunes Filles Exceptionnelles », avait avoué que cette école si étrange était en réalité un Coven où étaient recueillies les sorcières ayant découvert leurs pouvoirs, leur véritable nature. La nouvelle avait été reçue comme un choc pour la population du monde entier. Voyant cela comme un avertissement, une menace, beaucoup de critiques avaient été apportées à cette découverte et on avait rapidement craint à une haine envers ces jeunes femmes. Mais en deux ans les idées ont changé, les esprits se sont apaisés. Il faut dire que l’école connait un franc succès ! Souvenez-vous, il n’y avait à l’époque que quelques pensionnaires. Ils sont – oui notez bien l’utilisation du masculin ! – désormais près de deux cents à suivre une éducation « magique » dans l’école de Cordelia Foxx. La jeune femme a donc joué un coup de maître en faisant un appel général à toutes ces personnes aux capacités spéciales. Mais comment fonctionne donc cette école pour le moins inhabituelle ? Olrik Bøe, adjoint directeur, nous explique. « Vous savez, au départ nous n’avions qu’une simple maison, immense certes, mais qui ne pouvait accueillir qu’une trentaine de pensionnaires. Aujourd’hui la demande est… Fulgurante ! Nous avons dû investir dans l’immobilier. Nous possédons désormais cinq maisons ! La grande, l’historique, celle bâtie dans les années mille huit-cent, est celle où les professeurs donnent leurs cours aux élèves. Les quatre autres, plus petites, sont celles où logent nos étudiants, garçons et filles. Les élèves sont catégorisés à leur entrée en fonction de leur niveau, leurs goûts, leur caractère afin que la cohabitation se déroule dans les meilleures conditions. Ce genre d’organisation permet aux nouveaux de s’intégrer avec aisance, chose très importante car souvent les arrivants sont totalement désorientés, timides, craintifs. » Avec neuf matières au total, les élèves ont de quoi faire et ont bien souvent des journées très remplies. Cela ne les empêche pas pour autant de vivre une vie comme les autres. Nous sommes partis à la rencontre de quelques uns d’entre eux. « Vous savez, on fini nos journée aux alentours de six heures. Après cela nous avons quartier libre. Bars dans l’Arts District, petits restaurants dans le Quartier Français, nous pouvons faire ce qu’on veut tant que l’on respecte le couvre feu – dix heures pour les mineurs ndlr – et qu’on ne pratique pas la magie. » Effectivement, quelques règles ont dû être mises en place avec l’arrivée en masse de nouveaux pensionnaires. « Avant j’habitais au Coven, la bouffe est bonne les lits douillets et ça impressionnait toujours les nanas que je ramenais le soir de dormir dans ce type d’endroit. Mais bon, maintenant on n’est plus autorisé à faire venir des gens de l’extérieur, alors je me suis pris un appart. » Nous raconte un étudiant. Quoi qu’il en soit, cette nouvelle école est un incontournable pour les curieux visiteurs de la Nouvelle-Orléans.
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